Pauline à la Plage d’Eric Rohmer
C’est encore CroCnique qui m’a donné récemment envie de revoir Pauline à la Plage. Quand on parlait bêtement il y a quelques années d’exception culturelle en France, souvent je pensais au cinéma de Rohmer. C’était surement dû au souvenir de la découverte du dialogue rohmerien, ce truc immense qui envahit l’écran de l’adolescent ébahi. L’habituelle logorrhée littéraire transposée sur la côte normande (Jullouville exactement) impressionne, grâce un découpage rapide ammenant un quiproquo révélateur. En général on aime (ou on déteste ) Rohmer parce qu’on y parle comme dans un roman sentimental, mais c’est aussi un grand plaisir de traquer ici quelques détails de style de l’année de tournage (1982) et jouir de la photo : en fait ce film n’est qu’un chant d’amour à la planche à voile, ou au maillot de bain d’Arielle Dombasle, c’est au choix.
Je fais parti de ceux qui voient dans les Rohmer des polars sentimentaux !